Publié dans 366 réels, Les gens

Aujourd’hui une princesse

Quand je pense à une princesse, ce n’est pas à cette blondasse filiforme estampillé Walt Disney qui ne fait pas grand-chose à part attendre son prince, c’est plutôt à une dame, une dame à l’âme généreuse et à l’esprit éclairé. Ça peut être aussi une fille décidée à devenir grutier ou réparatrice de vélo, une demoiselle qui sourit le nez dans un livre. En fait il y a beaucoup de vraies princesses dans le monde qui ne sont pas frelatées par fotochose et les média réunis, des princesses merveilleuses qui pensent plus à la vie qu’à leur maquillage, des princesses de tous âges qui illuminent leur entourage. La vraie noblesse quoi. Mais je connais des princes, aussi, faut pas croire.

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Aujourd’hui journée des pieds

Donc aujourd’hui c’est le pied. Bon, mais faut voir. C’est peut-être le moment de s’offrir une nouvelle paire de souliers ? Ou une séance de pédicure ? Un nouveau vernis ? Un massage ? Jouer au foot ? Une paire de chaussettes rouges ? Que d’interrogations !

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Publié dans Ma vie en tranches

Deux choses que je n’aime pas

Deux choses que je n’aime pas sur les écrans :

  1. Les GIF. Ces (très) courtes animations qui te rabâchent à l’infini la même scène que tu as comprise dès la première image. Ça me fait l’effet de regarder indéfiniment un ventilateur tourner. Dans un sens, au moins, t’as plus peur de l’imprévu. Ou alors c’est de l’hypnose ?
  2. Les « timelapse » ou le temps raccourci, la vision accélérée, tout toujours plus vite, tant qu’à la fin tu ne sais plus où tu en es, lost in time. Six secondes de film pour voir la marée descendre (6 heures en vrai) ou la recette de cuisine réalisée en 10 secondes (une heure en vrai), bref pas le temps, quoi, de s’attarder sur ces broutilles, passons à 10 000 ans d’Histoire en 10 secondes, la tectonique des plaques en 15 secondes, la visite de l’Australie en 20 secondes, le tout agrémenté d’un fond de musique bon marché.

Soit on te prend pour un imbécile demeuré à qui il faut tout répéter sans fin pour que tu comprennes (GIF, le présent qui dure indéfiniment), soit pour le super cerveau qui comprend tout en 1″ chrono (timelapse, le présent qui fuit à toute allure). En réalité, tout ça c’est juste pour t’amuser, c’est pour de rire, quoi. Hé bin ça m’amuse pas. J’aime mieux regarder les gens regarder la marée monter avec les rochers qui se prennent les vagues en pleine tronche.

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Publié dans 366 réels, photographiages

Aujourd’hui ce qui ne fonctionne pas

Aujourd’hui tout roule ma poule ! Il va falloir que je trouve quand même un truc qui ne fonctionne pas ? C’est con, non, de chercher un truc négatif ? On en trouve toujours des trucs qui ne fonctionnent pas mais parfois vaut mieux laisser tomber et penser à des choses cool. Tiens, par exemple j’ai hérité de mes ancêtres un magnifique appareil Kodak « Vest-pocket » années 30 qui finalement ne fonctionne pas bien, voire pas du tout, vu les essais. Mais après tout, j’ai fait cette photo (voir plus bas) qui peut être considérée comme un travail original mettant en scène l’angoisse de l’arbre qui va être abattu  ? Moi je la trouve chouette cette photo en dépit de l’appareil qui est censé ne pas fonctionner.

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Publié dans 366 réels, Bestioles, Par ici la bonne soupe

Aujourd’hui description du comportement des humains

En fait je n’ai pas trop envie de parler du comportement des  humains (y’a de tout ma brave dame) pour rajouter ne serait-ce qu’un petit peu de culpabilisation sur les tonnes qu’on nous déverse chaque jour (on mange trop, on pollue trop, on torture trop les poulets, on regarde trop nos smartphones, on réchauffe trop le climat,  on va même jusqu’à ingurgiter du gluten et boire du lait de vache, ce n’est pas peu dire). Pour conclure les humains font aussi bien des trucs abominables que des trucs admirables. La preuve : j’ai même fait des bagels un jour !

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Aujourd’hui à midi pile

J’étais dans le TGV Paris-Brest, je mangeais un sandwich acheté à la gare Montparnasse et je regardais défiler un paysage tristounet sous la pluie. Ensuite de quoi j’ai bu un smoothie à la mangue. Un voyage banal, quoi, avec un midi pile ennuyeux. A 12:42:30″ pile c’était pareil. Sauf que j’avais terminé mon sandwich.

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Publié dans 366 réels, Bestioles

Aujourd’hui tentative de liberté

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Même les oiseaux ne sont pas si libres que ça. Ils ne peuvent pas se dire « tiens, j’en ai marre des migrations, je reste ici » ou bien « tiens je vais aller visiter un autre pays » ou encore « Et puis non, finalement je ne veux pas de petits ». Les oiseaux sont tenus par leur instinct, ils ne peuvent pas faire autrement que ce que leurs gênes leur dictent. Mais leur liberté c’est de vivre ce qu’ils doivent vivre selon leur  espèce et ce n’est en tous cas pas en cage. Ma tentative de liberté à moi c’est tenter de ne pas vouloir vivre dans la cage du sécuritaire. Fuck le tout sécuritaire.

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Aujourd’hui une question lue quelque part

To be, or not to be : that is the question
Prince William traduit par Google :
« Pour être, ou ne pas être: telle est la question:
Que ’tis plus noble dans l’esprit de souffrir
Les frondes et les flèches de la fortune outrageante,
Ou de prendre les armes contre une mer de troubles,
Et arrêter par une révolte? Mourir: le sommeil;
Pas plus; et, par un sommeil de dire que nous finissons
Le cœur d’estomac et les mille chocs naturels
Cette chair est l’héritier, ’tis une consommation
Dévotement à wish’d. Pour mourir, pour dormir;
Pour dormir: rêver peut-être: oui, voilà le hic;
Car, dans ce sommeil de la mort quels rêves peuvent venir
Lorsque nous avons débarrassés de cette bobine mortelle,
Doit nous donner à réfléchir. Il ya le respect
Cela fait si longtemps calamité de la vie;
Pour qui supportera les fouets et dédaigne de temps,
Mal, mépris de l’homme fier de l’oppresseur,
Les affres de l’amour disprized, le retard de la loi,
L’insolence du pouvoir, et les rebuffades
Ce patient, le mérite de l’indigne prend,
Quand il se pourrait faire son quitus
Avec un simple poinçon? qui serait porter ces fardeaux,
À grogner et suer sous une vie accablante,
Mais que la crainte de quelque chose après la mort,
Le pays inconnu dont la frontière
Aucun retour de voyageurs, des puzzles de la volonté,
Et nous rend plutôt supporter les maux que nous avons
Que de voler aux autres que nous ne connaissons pas?
Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches;
Et ainsi les couleurs d’origine de la résolution
Est sicklied o’er avec le pâle reflet de la pensée,
Et les entreprises de grande moelle et le moment
Avec cet égard leurs courants tournent mal,
Et perdre le nom de l’action. Doux vous maintenant!
La juste Ophélie! Nymphe, dans tes oraisons
Soyez tous mes péchés remember’d. »
Bon, d’accord, je ne me suis pas cassée aujourd’hui mais il est toujours bon de réviser ses classiques et de se demander « traduction = trahison » ?
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