Publié dans 366 réels

Aujourd’hui en bois

Ce sujet ne m’avait pas trop inspirée en 2012 et aujourd’hui, 6 ans après ? Heu…

Promenons-nous dans les bois ? Une tête de bois ? Du bois dont on se chauffe ? Le p’tit bois derrière chez moi ? Un stère de bois ? Un cheval de bois ? Le trafic de bois précieux ? Un tas de bois ? Un bout de bois ? Une cabane en bois ?

Ok mais arrêtons de saccager les forêts du monde.

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Publié dans 366 réels, Ma vie en tranches

Aujourd’hui pourquoi c’est compliqué

Retour vers le passé : les bons vieux « 366 réels à prise rapide » ont réapparu dans ma mémoire à l’occasion des Grands rangements d’automne et leur accompagnement de questions existentielles en même temps que la découverte de l’abandon de ce blog depuis… janvier 2017.

Du coup, la suggestion du jour (Aujourd’hui pourquoi c’est compliqué) tombe à pic, vu qu’aujourd’hui, à vrai dire, c’est compliqué.

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Que se passe-t’il donc ? Il se passe qu’on ne peut plus assumer financièrement la maison que nous occupons gratuitement depuis 2010. Oups ! Piégés par le miroir aux alouettes dont on a grimé tous les inconvénients en « petit paradis » ! Toutes les solutions ont été examinées, retournées, discutées mais en bref il nous faut partir et trouver un autre endroit où poser nos sacs et nos chats. C’est compliqué. Tout est très cher dans notre bord de mer, un exil est donc envisagé. On a trouvé. C’est loin mais beau, avec une grande maison agréable et à notre portée financière, tout près d’une partie de la famille qui nous aime et nous soutient. Il nous faudra cependant oublier la vue sur mer et cette petite maison « de charme » parfaite pour des vacances d’été, certes, mais dans laquelle on ne peut recevoir personne vu son exiguïté. La nouvelle sera grande et accueillante, au bout du pont, cachée derrière l’arbre.

Ça devrait être  simple de  quitter le bout du pré pour le bout du pont, l’eau de mer pour l’eau de la rivière, les ardoises pour les tuiles, la rude Bretagne pour la douceur aquitaine, non ? Un doux exil sans grand risque…

 

 

Publié dans Bonanébonesanté, Les quat' saisons

Ma meilleure photo…

… de 2016. A bien des égards l’année 2016 a été déplorable, voire catastrophique. Mais si je regarde en arrière, pour moi ici en Bretagne, ça n’a pas été si pire il faut bien l’avouer et j’ai pu faire quelques photos. Je ne suis pas sûre que ce soient des chefs-d’œuvre mais sont toutefois présentables ici. Il y en a une par mois. Voici :

Publié dans L'atelier des rêves, Ma vie en tranches, photographiages

Tentative d’épuisement (1/3)

Wikipédia écrit ceci : « En octobre 1974, Georges Perec s’installe place Saint-Sulpice, dans le 6e arrondissement de Paris. Pendant trois jours d’affilée et à différents moments de la journée, il tente de prendre note de tout ce qu’il voit. Il en établit ainsi une liste représentant la vie quotidienne, sa monotonie, mais aussi les variations infimes du temps, de la lumière, du décor, du vivant. » C’est une tentative d’épuisement d’un lieu. Comme je ne suis rien qu’une copieuse et confinée chez moi pour cause de jambe dans le plâtre, je vais pouvoir relever ce défi, en tentant de « prendre note » de tout ce que je vois, mais en photo. Jour 1 : mon bureau-chambre ; jour 2 : le séjour ; jour 3 : la salle d’eau.

Jour 1, le bureau-chambre

Mur de façade, exposé au sud, vue sur mer. Je vois le jardin, mon bel arbre, le pré et la mer avec rochers, voiliers et la côte en face. La seconde fenêtre est masquée  par un store au travers duquel la lumière danse et éclaire par intermittence mon précieux tourniquet. Au dessous, mon imprimante sert aussi d’étagère. Sur le bureau l’ordinateur côtoie crayons, carnets et livres, ciseaux et colle dans un joyeux foutoir.

Mur est, sans fenêtre. C’est le côté table de nuit provisoire mais aussi rangement avec l’imposante armoire bretonne et un petit buffet aux tiroirs remplis de trésors (ficelle, bolduc, élastiques…) qui supporte vaillamment mon super scanner surveillé par une sardine géante. La corbeille à papier surmontée de deux coussins me sert de repose-pied.

Mur nord. Une petite fenêtre avec expo extérieure et mon lit de malade (canapé déplié, king size !). Les affiches d’expos me rappellent mon glorieux passé de galériste. Un petit meuble d’angle sert de rangement à des tas de trucs impossibles à déterminer ou de câbles aux prises obsolètes. Dans le tiroir on peut trouver des tas de chargeurs de matériel qui n’existent plus que dans notre souvenir. Mais que l’on garde absurdement.

Mur ouest. Porte pour passer dans le séjour, bibliothèque en foutoir.

 

Conclusion : une fois remise sur pied (littéralement) songer à faire un grand rangement assorti d’un grand ménage, à donner un coup de peinture sur les mur et  à faire un tour à la déchetterie. Voilà. À demain !

 

 

 

 

Publié dans Les quat' saisons, Vue sur mer

Un été à Launay

C’est passé en un éclair. Les grands ont juste eu le temps d’ouvrir la maison, de repeindre la barrière et de faire à manger pour quinze affamés qu’il a déjà fallu fermer la barrière et regarder la mer une dernière fois. Les petits ont juste eu le temps de courir dans l’herbe, de grimper sur les rochers, de se jeter dans l’eau glacée de Launay et d’attraper les joues bien roses qu’il a déjà fallu ranger les jeux et monter dans la voiture pour de longues heures d’autoroute. C’était les grandes vacances de mes petits Marseillais…

Publié dans L'atelier des rêves, Le bon air de la campagne

Pour mes petits-enfants : comment changer le monde

Attention, lecture inside !

Cet article est une traduction d’un article brésilien en VO.

Alors voici comment changer le monde :

En 1 seconde

  • Éteindre la lumière quand tu sors d’une pièce;
  • Débrancher les appareils qui ne sont pas utilisés;
  • Éteindre l’ordinateur au moment d’aller dormir;
  • Utiliser du papier recyclable;
  • Utiliser des piles rechargeables au lieu des jetables et
  • Ne pas utiliser de pesticides, d’herbicides ni de produits chimiques.

En 1 minute

  • Fermer le robinet pendant que tu te brosses les dents et ne laisse pas les autres faire différemment;
  • Acheter des produits locaux;
  • Consommer de façon responsable en pensant à la provenance de ce que tu achètes;
  • Vérifier l’étiquette du produit;
  • Éviter les articles emballés;
  • Ne pas acheter des produits fabriqués avec du bois exotique;
  • Éviter d’utiliser des sacs en plastique et
  • Twitter tes actions pour inspirer d’autres personnes.

En 11 minutes:

  • Prendre des douches plus rapides à une température plus basse;
  • Parler aux gens de l’importance de changer d’attitude;
  • Restaurer les vieux vêtement au lieu d’en acheter de nouveaux;
  • Installer des minuteurs sur les lampes et
  • Changer les ampoules à incandescence par des ampoules à LED.

En 1 heure:

  • Faire des graffitis avec de la mousse (voir comment procéder)
  • Écrire ton expérience dans un blog
  • Faire des affiches colorées avec des avec des conseils environnementaux et les afficher dans les lieux publics;
  • Fabriquer des cadeaux au lieu d’en acheter et
  • Être le Gardien des arbres locaux et protéger ceux de ton quartier.

En 1 jour:

  • Passer la journée en forêt, faire des randonnées, camper et entrer en contact avec la nature;
  • Célébrer le Jour de la Terre, ou le Jour de l’Environnement;
  • Fonder une organisation en faveur de l’environnement;
  • Démarrer un groupe de travail hebdomadaire ou mensuel de nettoyage du quartier et
  • Écrire un article sur l’importance de préserver l’environnement et l’envoyer aux journaux locaux.

En 1 semaine:

  • Essayer de vivre sans plastique ou sans rien acheter pendant une semaine – et encourager ses amis à relever ce défi;
  • Lire un livre qui donne des informations sur les actuels problèmes environnementaux;
  • Commencer un projet dans ton école ou dans ton Université
  • Collecter des fonds pour une bonne cause et
  • Encourager les gouvernements à soutenir les causes environnementales et les énergies renouvelables.

En 1 mois:

  • Se porter volontaire dans un parc national;
  • Voyager en utilisant les transports en commun
  • Traduire la documentation GEO pour les jeunes;
  • Monter une pièce de théâtre écologique avec tes amis;
  • Tricoter un sweater pour quelqu’un que tu connais;
  • Transformer ton quartier en un exemple pour la région et récupérer un espace vert public comme emplacement.

En 1 an:

  • Initier une ONG et mobiliser les personnes pour y participer;
  • Créer et gérer un commerce durable qui privilégie l’environnement;
  • S’engager dans une campagne;
  • Réduire son empreinte-carbone ou celle de la communauté;
  • Cultiver ses propres légumes;
  • Utiliser des sources d’énergie plus propres et renouvelables;
  • Économiser l’argent en installant des panneaux solaires à la maison.

En 1 décennie:

  • Changer son style de vie et transformer les valeurs des personnes qui t’entourent;
  • Augmenter la capacité, la volonté et la compréhension sur le développement durable;
  • Focaliser ta carrière sur quelque chose qui bénéficie à la planète;
  • Rester fidèle à ses croyances dévouées à la cause du développement durable;
  • Laisser ta marque dans l’Histoire en laissant la planète dans un meilleur état que quand tu l’as trouvé.

Et maintenant un peu de verdure pour se reposer les yeux

Publié dans Aux 5 coins du globe, Cartes postales

Cartes postales du Brésil (4/4)

Anne, ma chère Anne, ne vois-tu rien venir ? Non ? Rappelle-toi, tu m’avais demandé une première carte avec des fruits et des légumes exotiques mais tu as oublié et tu as voulu ensuite une photo volée. Je fais quoi moi ? Hein ? Alors disons une photo volée au Musée des Beaux-Arts de Rio où, en principe on ne doit pas faire de photos mais les gardiens sont cool et laissent faire. Voici donc quelques fruits exotiques peints par je ne sais plus qui,  à une date que j’ai oubliée et dans des dimensions inconnues de moi. En tous cas c’est de l’huile sur toile… De quelques fruits je peux toutefois donner le nom : papaye, pastèque, cajou et bananes. J’ai noté quelque part le nom des petits fruits rouges en bas du tableau mais je ne retrouve rien. Pour les légumes il faudra que je retourne dans ce musée qui n’est pas la porte à côté, tu t’en doutes !

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Mamoune, toujours bucolique, aime la botanique et beaucoup les fleurs. Ce qui a de bien au Brésil c’est que c’est toujours la saison des fleurs. Les floraisons sont souvent sensationnelles, des explosions de rouges, roses, ou jaunes, mais j’ai préféré lui offrir une petite fleur discrète mais si élégante et gracieuse qu’elle valait bien de folles démonstrations florales si souvent photographiées.

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Aladine, heureuse Mamie, voulait un sourire d’enfant. La petite que voici était ravie, non seulement de manger du « pipoca » (popcorn), mais aussi de regarder les Indiens* et leurs petits objets traditionnels dont de petits appeaux dont il tiraient des cris  imitant les oiseaux de la forêt. Un spectacle adorable.

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*Voir post précédent

Publié dans Aux 5 coins du globe, Cartes postales

Cartes postales du Brésil (3/4)

Ma collègue Soaz m’avait demandé juste une unique image rassemblant les choses que j’aime dans ce pays. Euh… Je lui livre l’image suivante qui allie nature puissante et construction coloniale (les constructions indiennes sont beaucoup plus modestes et intégrées dans le paysage) et que j’aime beaucoup. À toi Soaz de me dire ce que t’évoque ce paysage…

Soaz2

Ma chère Chulinetti adore  les vélos. Il y en a beaucoup  à Rio, mais, me dira-t’elle, il y en a aussi beaucoup à Paris. Elle préférait donc voir un beau Carioca et ça il n’y en a qu’à Rio. Voici « Bonitinho » aux yeux de braises qui me servait mon café avec un suave « Bom dia » et un sourire éclatant. Sur cette carte j’ai volé son portrait alors qu’il discutait avec un fournisseur du bistrot où je mangeais un gâteau à l’orange et dégustait mon « cafezinho ». Ah, mesdames, soupirons !

Chulinetti

Ségo, comme tout le monde, a ses marottes. Voire une passion : les trucs jolis fabriqués avec les mains. Justement j’ai pu revoir l’Indien (un vrai) qui m’avait vendu le petit stylo-bille orné de raphia et de plumes qui trône aujourd’hui sur le comptoir de la demoiselle dame à Paimpol. Cet indien très sympa (bon commerçant ne nous leurrons pas) a bien voulu que je lui tire le portrait car il était tout emplumé et bien peint lui donnant belle allure, ma foi. Chulinetti tu peux aussi en profiter, si Bonitinho ne te convient pas.

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Publié dans Aux 5 coins du globe, Cartes postales, Non classé

Cartes du Brésil 2016 (2/4)

(Mai 2016 : voyage au cœur du coup d’état (« golpe ») qui a renversé la présidente élue en exercice. Une grande tristesse et beaucoup d’angoisse pour la démocratie brésilienne. Je vous recommande la lecture de cet article qui explique bien la situation).

Bonjour les Filles du FMR ! Voici les cartes de celles qui m’en ont demandé.

Marie-France aurait aimé un(e) peintre. Que son vœu soit réalisé ! C’est une jeune femme qui étudie à l’École d’Art Visuel du Parque Lage à Rio. Elle peignait un portrait à l’acrylique, tranquillement, pensivement. Pas de grands geste juste de délicates touches. Je n’ai pas vu son travail terminé.

Marie-France

Anny n’a pas dérogé à sa passion en me demandant des pierres ou des cailloux… noirs ! La géologie du Brésil ne m’est pas vraiment familière mais il ne semble pas que son sous-sol regorge de roche bien noire. Alors d’où viennent ces pavés si célèbres ? Regardez les trottoirs de Lisbonne, vous voyez la relation ? Héhé ! C’est du basalte en provenance du Portugal (Copacabana).

Anny

« L’invisible et la danse » a désiré Claudine. Je lui propose le ballet du « Lac des Cygnes » en version végétale, version invisible pour les visiteurs du jardin qui n’y voient que des fleurs blanches sur fond de feuilles bien vertes.

Clo4

Publié dans Aux 5 coins du globe, Cartes postales

Cartes postales de Rio 2016 (1/4)

(Mai 2016 : voyage au cœur du coup d’état (« golpe ») qui a renversé la présidente élue en exercice. Une grande tristesse et beaucoup d’angoisse pour la démocratie brésilienne. Je vous recommande la lecture de cet article qui explique bien la situation).

Fin de la parenthèse, voici les premières cartes postales !

Map, l’amie inconditionnelle des animaux voulait voir un chat du Brésil. Les chats de ce pays ne viennent sûrement pas d’Amazonie ni du littoral de l’Atlantique mais doivent vraisemblablement leur ascendance à l’Europe, grande exportatrice de toutes sortes de bestioles lors de leurs conquêtes. Map, je te présente toutefois un véritable chat de Rio, né à Botafogo, de race incertaine mais d’une grande beauté et élégance, j’ai nommé Pandora. Minette timide mais affectueuse, aime le yaourt, le jambon et la papaye et parle parfaitement français.

Map

Chantal m’a demandé un air de musique. Je ne lui pas trouvé de partition mais un magnifique piano, décorant le palais du Catete qui fut la résidence impériale puis de la république tant que Rio était la capitale du Brésil. Ils ont ensuite déménagé pour Brasilia, ville nettement moins glamour…

Chantal

Un piano muet c’est joli mais un peu de Musique Populaire Brésilienne (la fameuse MPB) ça vous irait ? j’entends les ouiiiii d’ici !

Fred aime les femmes et elle a bien raison. Les femmes brésiliennes ne sont pas toutes, et loin de là, ces blondasses en maillot de bain aux corps avantageux, ni la potiche « bela, recatada e do lar » (c’est à dire « belle, discrète et femme au foyer ») que les machos du coin et d’ailleurs célèbrent. La majorité des femmes ici à Rio sont noires ou métis, pauvres et beaucoup travaillent dur pour de petits salaires, mais elles sont dignes, fortes et belles. Voici Teresinha, qui fait partie de ces femmes. Merci Teresinha d’être là pour nous.

Fred